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Celui qui boit mon vin, c’est un empereur fou,
Lequel garde toujours sa coupe sur la table ;
Il dit que la boisson peut le rendre imbattable,
Mais j’ai peine à le croire, il en devient trop mou.
Esope sur mon compte écrivit une fable,
Ce vaillant plumitif aime aussi boire un coup ;
Goûtons de son humour la saveur ineffable,
Aux auteurs du futur il apporte beaucoup.
De l’Empire, dit-on, la chute est attendue,
Même la capitale est bien mal défendue ;
Mais toujours survivront les oeuvres de l’esprit.
Le vin sait déchiffrer les cerveaux et les âmes,
Dont, précise Aristote, il détient le sésame ;
De tout ça l’empereur n’a jamais rien compris.
