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Tu vois sur ce blason sept reflets planétaires,
Ceux de ces corps guidés par une juste loi ;
Au tourteau mercurien le goût d’un fruit des bois,
Son frère vénusien semble une orange amère.
Pour le tourteau terrien, la fragrance éphémère,
La saveur du martien évoque on ne sait quoi ;
Le lourd disque jovien étonne par son poids,
Le tourteau saturnien est comme une chimère.
Nul ne contestera la grâce de Neptune,
Astre fort éloigné, rarement entrevu,
Que poursuit dans le ciel un cortège de lunes.
D’un fier besant d’argent notre monde est pourvu ;
La Lune de chez nous, qui n’est pas trop lointaine,
Vient se baigner le soir dans l’eau de nos fontaines.
