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La brise m’a posée sur la plage de sable
Dans un vent sans pitié pour les humains frileux ;
Nulle présence ici, c’est normal, car il pleut,
Toujours vont déferlant les vagues inlassables.
Déprimant est ce ciel qui oublie d’être bleu,
La tristesse en mon coeur devient ineffaçable ;
Parmi tous les vivants, nul n’est impérissable,
C’est assez désolant, sans être scandaleux.
De certains d’entre nous survivent quelques rimes
Porteuses d’un sourire, ou d’un peu de déprime ;
Ça console un vieillard, ça fait rire un enfant.
Tout peut s’y retrouver, même les catastrophes ;
Savoir à tout propos composer quelques strophes,
C’est ainsi, quelquefois, qu’une âme se défend.
