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Je vois un nouveau monde et je reste à la porte,
La crainte me saisit, la honte me retient ;
Je sais que je devrais tenir meilleur maintien,
Cependant, je faiblis, que le diable m’emporte.
Alors qu’en temps normal, l’audace me soutient,
Mon âme en ce moment ne se sent pas bien forte ;
Ma flamme m’abandonne et ma vaillance est morte,
Quelques frémissements, c’est tout ce que j’obtiens.
Le désir s’affaiblit, le seuil est toujours là,
Mais ce portail magique en vain se dévoila :
Je ne tenterai point cette étrange aventure.
Quand l’histoire prend fin, le scribe tire un trait ;
Regrette-t-il ce monde auquel il s’est soustrait ?
Il y reste attaché, car c’est dans sa nature.
