
image de Pierrette
Sous ses doigts chaque jour une bourse s’arrondit
Qu’il vénère je crois tel un trésor sacré
Entre ses doigts ruissellent les mois puis les années
Le temps qui s’évapore de ce qui fut sa vie
Lorsque sur la balance on pèsera son coeur
Comme sous une pluie de plomb chutera le plateau
La fortune amassée avec tant de ferveur
Pus légère qu’une plume s’envolera si haut
Qu’elle ira chatouiller, je vous parie, le nez
De celui que l’on nomma notre Grand Horloger
Lors, son éternuement sur terre le renverra
Dans la peau d’un chameau voire d’un dromadaire
Traversant sans manger ni boire quelque désert
Méditant à loisir certain noble sutra

Parfait, ce dromadaire… Il illustre à merveille ce poème pour lequel j’ai un petit faible. Merci !
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