
D’après Guillaume Apollinaire
Les mots dans le ciel des idées
Dansent d’éternelles farandoles
Les échos de mots oubliés
Hantent d’antiques nécropoles
Ceux qui ne sont pas encore nés
Zigzaguent entre plusieurs langages
Une manière de les tester
Et de choisir leur parrainage
Ceux qui se veulent musiciens
Préfèrent des oiseaux les ramages
Les corbeaux, métaphysiciens,
Accueillent des paroles de vieux sages.
Puis, lorsque survient un bipède
Rêvant devant quelque papier
Au cours d’un de ces intermèdes
Où le monde cesse de tourner,
Des mots se glissent entre les doigts
De cet aimable écervelé,
Puis s’amusent de son émoi
Quand il déchiffre ses pensées

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