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Porte admirable, en vérité,
S’ouvrant vers le monde d’Alice ;
Au ciel un blanc nuage glisse,
Qui jamais ne peut s’arrêter.
Nul chagrin ne doit subsister
Dans cet univers sans malice ;
Suave est le vin du calice,
Quel bonheur de le déguster !
On fait la fête, on se régale,
Notre pitance est sans égale ;
Ce sont les dieux qui l’ont voulu.
Notre été sera sans histoires,
Car nos ennuis sont révolus ;
Adieu donc, sombre purgatoire.







