
Blason famille de Lattre de Tassigny
Quand le dernier Teuton fit son dernier sourire,
Que la France eut le droit de rentrer dans l’Histoire
Le maquis devint vite un vague souvenir
Dont tout fut oublié, et la lutte et la gloire.
Galonné qui reste trop longtemps sans servir,
Remets ton uniforme enfermé dans l’armoire,
Les combats sont finis, tu peux donc revenir
Défiler sans pudeur le jour de la victoire.
Celui qui, pour se battre, est parti dans les bois,
En revenant chez lui n’a que regard narquois.
Qu’importe, mon ami, si le bourgeois débine
Ton calot déchiré, ta veste sans couleur,
Car tu n’as que la poudre et le sang comme odeur
Et ce parfum vaut bien celui d’la naphtaline.
L’auteur de ce sonnet est un FFI anonyme qui a vu à la libération des officiers de l’armée d’avant-guerre faire soudainement leur apparition alors qu’ils étaient planqués, voir collaboraient, alors que lui et ses camarades étaient dans le maquis.
J’ai pris la liberté d’appeler ce poème « Les naphtalins ».
Michel A. Gautier, Poche de Saint Nazaire, neuf mois d’une guerre oubliée, p117.
Voir le blog de Vincent
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D’azur à la fasce d’or accompagnée en chef de trois étoiles et en pointe de trois canes toutes d’argent et posées en fasce.

De Lattre de Tassigny fut un résistant.
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Je ne le savais pas. Il y a tant de choses que je ne sais pas et que je ne saurais jamais, le tout est de le savoir.
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En fait, ton blason convient dans la mesure où De Lattre de Tassigny a été effectivement résistant, c’était une officier mais il eut été plus approprié de trouver le blason de la famille d’un gars de 17 ans, un fils de paysan, qui a pris le maquis sans armes, faute d’en posséder une et qui passait ses jours et ses nuits dans la boue (les zones marécageuses du nord du Pays de Retz) pour épier les mouvements des allemands afin d’en alerter son commandement FFI. La tâche est rude, je le conçois parce qu’avoir un blason était réservé aux nobles et au bourgeois il me semble.
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