M’man

3 réflexions sur « M’man »

1. Elle ne s’est pas
   Plainte, pourtant le mal lui
   Rongeait l’abdomen.

   Un grand merci M’man, pour cette
   Ultime leçon de vie.

   Je préfère celle-là, si tu pouvais rectifier s’il te plait.

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2. Mes condoléances, Vincent.

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   1. Merci mais c’était l’année dernière, ça sera bientôt la date anniversaire, c’est pour ça que cela revient si fort à mon esprit, encore dans mon dernier article ce soir, entre temps j’ai un ami proche qui a disparu en mer et il y a trois semaines mon beau-père, ça me fait penser que j’avais envie de faire un petit texte au sujet de la cérémonie funéraire. Il a été incinéré et le gars des pompes funèbres a mis son urne dans un coffre en granit vertical et quand il l’a refermé avec des vis, l’une d’elle s’est cassée, comme il n’arrivait pas bien à fermer ‘l’habitacle », j’ai dis, à voix basse, mais suffisamment fort pour que des voisins m’entendent, « Putain, Il va se barrer pendant la nuit ! », ça les a fait partir dans un fou-rire, c’est toujours ça de pris au chagrin. En fait c’est pas ça que je voulais raconter, c’est qu’une fois la fameuse plaque fixée, une de mes nièces a eu un geste magnifique, il avait des bouquets de fleurs au pied du monument et elle a pris une petite fleur sauvage bleu que les petits enfants étaient allé cueillir à la fraiche, et l’a glissé dans l’interstice entre la plaque que le croque-mort venait de vissé et l’endroit où était déposé l’urne. J’espère que je me fais comprendre, j’ai une photo que je mettrais quand je ferais l’article, c’est encore trop frais sans doute pour que je l’écrive. J’ai donc trouvé ce geste magnifique, il était audacieux d’abord, et puis le symbole… c’est comme si la fleur avait pris ses racines dans le mini-caveau et qu’elle en sortait, c’était la vie qui renaissait, je n’ai pas pu m’empêcher de faire pareil, et puis tous les petits enfants se sont amusé à faire de même, si bien que le contour du mini caveau vertical, était recouvert de petites fleurs toutes différentes, et pour finir, comme je n’arrivais pas glisser un épi de blé et sa tige, trop large, je l’ai posé sur le rebord supérieur de la petit plaque collée sur la grosse où figure le nom du défunt, et c’était presque miraculeux, malgré sa faible épaisseur et le vent, il est resté en place, l’ensemble était magnifique. Pour la naissance de mon premier enfant, un ami artiste, avait fait les faire-parts, il avait fabriqué un tampons dans lequel il avait gravé une moissonneuse batteuse et avait imprimé le motif sur du papier genre parchemin, et pour finir, il avait fixé un grain de blé sur chacun d’eux sous un bout de scotch, c’était très beau, ça m’a rappeler ça, cet épi, une naissance, un moment joyeux, d’ailleurs l’atmosphère était assez joyeuse, un des petits enfants a entonné une chanson qu’on avait chanté à tue-tête et en tapant dans les mains à l’église pour l’enterrement de ma mère,

      Evenou shalom alerhem !
      Evenou shalom alerhem !
      Evenou shalom alerhem !
      Evenou shalom, shalom, shalom alerhem !

      1 – Nous vous annonçons la paix. (ter)
      Nous vous annonçons la paix, la paix, la paix de Jésus !

      2 – Nous vous annonçons la joie…

      3 – Nous vous annonçons l’amour…

      4 – Nous vous annonçons la paix,… la joie,… l’amour.
      Nous vous annonçons la paix, la joie, l’amour de Jésus !

      On a fini par faire une photo de groupe avec petits enfants et mamie autour du caveau fleuri, tout le monde avait un grand sourire.

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