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Je pousse en un pays barbare,
Les gens m’appellent « fleur de rien » ;
Ce ne sont que des Béotiens,
Quand je les entends, je me marre.
Le vent survient sans crier gare,
Lui qui ne nous veut pas de bien ;
Moi, je conserve un fier maintien,
Mes feuilles jamais ne s’égarent.
Je n’ai guère de prédateurs ;
Ils affirment, ces malfaiteurs,
Qu’au vrai, je ne sens pas la rose.
Peu de soucis, peu de plaisirs ;
Ici, mon principal désir,
C’est qu’une fraîche ondée m’arrose.

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